×
L'article original ici
Cette Femme de 29 ans perturbe le marché de barre santé de 8 milliards dollars.

Quand Lezlie Karls a décidé de transformer le marché des collations, estimé à 21 milliards de dollars, elle savait qu’elle voulait faire du bruit et c’est exactement ce qu’elle a fait.

Nous avons discuté avec Lezlie peu de temps après le lancement, au moment où tout commençait à exploser. C’est le parfait exemple de ce qui arrive quand un bon produit, de bonnes personnes et une demande forte coïncident.

Lezlie Karls, co-fondatrice et présidente de la compagnie a commencé MID-DAY SQUARES avec son mari Nick Saltarelli et son frère Jake Karls. Après avoir été rejetée par tous les supermarchés, elle a convaincu son mari de quitter sa startup et de l’aider à vendre en ligne directement aux consommateurs.

Ensemble, ils voulaient offrir une collation savoureuse, saine, riche en protéines s’accordant à la vie effrénée des gens.

Visant cet objectif, ils ont commencé à vendre, petit à petit, client par client et c’est comme cela que la marque commença à grandir.

J’ai passé du temps à parler avec Lezlie de l’esprit d’entreprise, de la passion, de la détermination et de la vie tout simplement. J’ai trouvé notre échange très agréable. Elle est remplie de passion et de perspicacité. J’espère que vous le trouverez aussi agréable que Moi.

de gauche à droite: Jake Karls, Lezlie Karls, & Nick Saltarelli
crédit photo: Sylvain Archambault

Quand Lezlie Karls a décidé de transformer le marché des collations, estimé à 21 milliards de dollars, elle savait qu’elle voulait faire du bruit et c’est exactement ce qu’elle a fait.

Nous avons discuté avec Lezlie peu de temps après le lancement, au moment où tout commençait à exploser. C’est le parfait exemple de ce qui arrive quand un bon produit, de bonnes personnes et une demande forte coïncident.

Lezlie Karls, co-fondatrice et présidente de la compagnie a commencé MID-DAY SQUARES avec son mari Nick Saltarelli et son frère Jake Karls. Après avoir été rejetée par tous les supermarchés, elle a convaincu son mari de quitter sa startup et de l’aider à vendre en ligne directement aux consommateurs.

Ensemble, ils voulaient offrir une collation savoureuse, saine, riche en protéines s’accordant à la vie effrénée des gens.

Visant cet objectif, ils ont commencé à vendre, petit à petit, client par client et c’est comme cela que la marque commença à grandir.

J’ai passé du temps à parler avec Lezlie de l’esprit d’entreprise, de la passion, de la détermination et de la vie tout simplement. J’ai trouvé notre échange très agréable. Elle est remplie de passion et de perspicacité. J’espère que vous le trouverez aussi agréable que Moi.

Pourquoi entrer dans ce monde alimentaire ultra compétitif?

« Je travaillais dans le monde de la mode, essayant de trouver ma voie à New York, tout en étant mal traitée. Finalement, je me sentais malheureuse et j’ai décidé que ce n’était pas la façon dont je voulais passer mes journées. Je suis rentrée à Montréal et j’ai vécu une période que j’appelle la dépression post échec. Pendant ce temps là, comme par magie je commençais à retrouver mon inspiration. »

« À New York, je me faisais des collations pour m’aider à tenir jusqu’au bout de mes longues journées. Après avoir vu la réaction des gens ainsi que les produits sur le marché, j’ai réellement senti que nous avions une opportunité malgré la saturation de ce secteur.»

Lezlie nous a expliqué que les supermarchés lui disaient tout le temps que le marché n’avait pas de place pour ce type de produit pour le moment.

« C’est à ce moment-là que j’ai convaincu Nick de monter à bord. Il vient du monde numérique et donc on a décidé que nous allions laisser les gens décider si le marché voulait notre produit ou non. Ces mots précis étaient, « F#$%, on sait qu’il est meilleur que tous les autres produits. Distribuons-le. » »

« Pendant 4 mois, on a perfectionné la recette, on a appris tout sur la fabrication, on a conçu le packaging, construit un site de e-commerce et nous avons reçu nos certifications biologiques. C’était de la folie totale ! »

« Mon frère Jake est un magicien sur Instagram alors on l’a utilisé comme moyen de trouver des personnes avec ce même rythme de vie et leurs offrir de tester nos carrés protéinés. Et Bam! Comme ça on a commencé à recevoir des commandes. Lorsque les gens l’essayaient, ça se vendait naturellement. »

Depuis ces 4 derniers mois, quels ont été les plus gros défis?

Honnêtement, la totalité. Le processus de commercialisation d’un produit est beaucoup plus difficile que l’on pense. Pour atteindre un prix correct pour que nos amateurs puissent acheter nos

carrés, nous devions chercher les ingrédients directement depuis les fermes Sud- Américaines. Ce n’était pas facile mais c’était gratifiant. » « Aussi, le lancement d’une entreprise avec son mari a ses défis. La communication est primordiale. Avoir deux chambres à coucher peut aider ! Mais c’est beaucoup plus enrichissant de le faire ensemble. » Quel a été le plus perturbant dans votre démarche?

Quel a été le plus perturbant dans votre démarche?

« Le programme d’échantillon en ligne. Pour plusieurs de nos conseillers dans le monde alimentaire, il fallait que nos consommateurs potentiels testent le produit avant d’acheter. »

« Malheureusement, dès le départ aucun supermarché n’a jamais retourné nos appels, alors on a décidé de créer notre version en ligne d’essai d’échantillon. »

« Les consommateurs peuvent se diriger sur notre site web et commander des échantillons gratuitement expédiés chez eux. Ce programme a entrainé notre croissance actuelle. Des qu’ils l’essayent, ils deviennent fan. »

Pourquoi le nom Mid-Day Squares?

« C’était très simple; quand je me faisais les carrés pour moi même c’était pour une raison précise. Chaque jour après le lunch j’avais envie de manger quelque chose de sucré et chocolaté. J’en avais marre de manger des cochonneries bourrée de sucre. J’ai donc créé ces snacks pour mes envies de l’après-midi. »

« Je courrais partout dans New York donc j’avais besoin de quelque chose pour satisfaire mes fringales et me donner ce coup de pouce pour bien finir la journée. »

« Naturellement, quand on cherchait un nom pour l’entreprise, je voulais que ça soit exactement ce que c’était, mon mid-day square. »

Des projets pour vendre dans les supermarchés ?

« C’est une bénédiction déguisée que les supermarchés n’aient jamais retourné nos appels. Cela nous a forcé de créer une vraie relation avec nos clients directement, jusqu’au point qu’ils demandent d’avoir nos produits vendus dans leurs points de vente favoris.

Naturellement, nous nous sommes retrouvés sous les radars des acheteurs et avons depuis été lancés dans de nombreux points de distribution. »

« Nous sommes en discussion avec plusieurs grands distributeurs et avons comme projet de lancer la marque au niveau national avant la fin d’année 2018. Nous avons juste besoin de temps pour optimiser nos moyens de production afin de répondre à la demande . »

Avant de partir, Quel conseil pourriez-vous donner aux autres entrepreneurs du marché de l’alimentation ?

« J’ai encore plein de choses à apprendre, donc n’arrêtez jamais d’apprendre. »

« Et finalement, le plus tôt que vous réalisez que tout le monde essaye d’apprendre au fur et à mesure, vous réussirez le mieux. »